Le 31 août, c’est la Journée internationale pour la prévention des overdoses : un événement visant à sensibiliser la population aux overdoses. Cette journée vise à prendre en compte la douleur ressentie par les familles et les proches suites aux overdoses de drogue.
Les morts par surdose de drogue ont augmenté de 6 % en Europe entre 2014 et 2015, selon l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), publié en juin 2017. Le rapport est passé de 7 950 morts en 2014 à 8 441 l'année suivante avec une augmentation particulière dans les tranches d’âge supérieur (35-64 ans). Malgré cette tendance à la hausse, l’OFDT rappelle aussi que le nombre de surdoses en France est quatre à cinq fois plus faible qu’en Allemagne, et six à sept fois plus faible qu’au Royaume-Uni. Depuis le début de l’année, il y a eu 2 333 décès par overdose de drogue en Europe.
Dose excessive d'un stupéfiant ou d'un médicament psychotrope, susceptible d'entraîner la mort. L’overdose touche toutes les substances comme alcool, cocaïne, cannabis… Etc
L'overdose peut se manifester de nombreuses et différentes façons, selon la molécule en cause dans l'intoxication aiguë :
C’est une consommation trop importante d'un produit que l'organisme ne peut pas tolérer. Une surdose altère l’équilibre de l'organisme et entraîne une série de symptômes qui varient selon les personnes, le produit et la quantité administrée. Depuis la hausse des décès par overdoses, un antidote est aujourd’hui mis en vente sous forme de spray nasal. Il lève l'effet de la drogue et permet au malade de respirer de nouveau : il s'agit du Nalscue.
Désormais, les usagers identifiés à risque d’overdoses pourront bénéficier de Nalscue dans l’ensemble des structures suivantes :
Les opioïdes sont une catégorie de médicaments puissants qui sont généralement prescrits pour soulager les douleurs graves, mais ces drogues peuvent aussi faire l’objet d’un usage problématique ou, dans certains cas, être associées à une surdose mortelle.
La dépendance aux opioïdes est causée par divers facteurs de risque :
Les addictions concernent le tabac (nicotine), l’alcool, le cannabis, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Parmi les addictions sans substance, seul le jeu pathologique (jeux de hasard et d’argent) est cliniquement reconnu comme une dépendance comportementale
De nombreux lieux d'accueil et d'écoutent pour les jeunes existent en France. (Les points d'accueil écoute jeunes PAEJ, les missions locales, etc) Vous pouvez vous rendre à l'hôpital le plus proche de chez vous pour des consultations spécialisées en addictologie (et/ou d’alcoologie). De même vous pouvez allez consulter votre médecin généraliste ou s'il n'ai pas disponible vous pouvez vous rendre à la pharmacie la plus proche de chez vous pour demander des conseils.
Julie, 25 ans, était alcoolique à 15 ans. Plus tard, elle est devenue accro à la cocaïne. Durant des années, elle a menti au sujet de ses addictions, mais après avoir fait une première overdose, elle n’a plus pu nier son problème. Aujourd’hui, elle essaye d’être clean.