Ce mercredi 22 juin 2022 aura lieu la journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, cette journée vise à toujours mieux faire prendre conscience à la population que tout le monde est présumé donneur d’organes et de tissus.
Qui est concerné ?
En France, chacun a le choix de donner ou non ses organes après sa mort, pour que des malades puissent être greffés. Mais cette prise de décision est une démarche incomplète si elle n'a pas été partagée avec ses proches, qui devront en témoigner auprès des médecins au moment du décès. Il est donc nécessaire de parler du don d'organes en famille, d'échanger sur les choix de chacun.
Au regard de la loi, nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.
Mais, refuser d'être donneur, c'est possible.
Pour cela il faut :
• s'inscrire sur le Registre National des Refus (possible dès 13 ans).
• l'écrire sur papier libre.
• ou le dire à ses proches.
Pourquoi donner ?
D’après l’Agence de la Biomédecine, plus de 23 828 patients sont inscrits sur liste d'attente des greffes en 2017.
Pour permettre les 6 105 greffes (rein : 62 %, foie : 22,5 %, cœur : 7,5 %, poumon : 6 % et pancréas : 1,5 %*) qui ont eu lieu en 2017, en France.
Quelques réponses à vos questions sur le don d’organes
EST-CE QUE JE PEUX CHOISIR QUELS ORGANES JE NE VEUX PAS DONNER ?
Oui, il est possible de ne donner que certains organes et tissus. Pour cela, vous pouvez inscrire sur le registre national des refus les organes et les tissus dont vous ne souhaitez pas être prélevé.
JE SUIS INSCRIT SUR LE REGISTRE DU REFUS MAIS J'AI CHANGÉ D'AVIS, QUE FAIRE ?
Si vous étiez inscrit sur le registre national des refus et que vous avez finalement changé d'avis, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification à tout moment. Pour ne plus faire partie du registre national des refus, il vous suffit d’envoyer un courrier en y joignant la copie d’une pièce d’identité officielle (carte d’identité, permis de conduire, titre de séjour, passeport…) demandant votre radiation à l’Agence de la biomédecine.
