Cette semaine du 12 au 18, c’est la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques. La France fait partie des plus gros utilisateurs d’antibiotiques et il est important que les médecins puissent distinguer les infections virales des infections bactériennes en utilisant les tests de dépistage rapide lorsque cela est possible.
En 2017, 759 tonnes d’antibiotiques destinés à la santé humaine et 499 tonnes d’antibiotiques destinés à la santé animale ont été vendues en France. Ce rapport entre consommations en santé humaine et animale est très variable d’un pays européen à l’autre. En France, il s’est inversé aux cours des dernières années. En santé animale, 95 % des antibiotiques sont administrés à des animaux destinés à la consommation humaine et 5 % à des animaux de compagnie. En santé humaine, 93 % des antibiotiques sont utilisés en médecine de ville et 7 % en établissements de santé.
« L’antibiorésistance pourrait devenir l’une des principales causes de mortalité dans le monde »
Pr. Laurence Monnoyer-Smith, Commissaire générale au développement durable, ministère de la Transition écologique et solidaire
Un antibiotique est un médicament qui permet de traiter des maladies infectieuses dont les bactéries. Découvert par hasard en 1928 par Mr Alexander Fleming qui s’aperçut que certaines de ses cultures bactériennes dans des boîtes de Petri avaient été contaminées par les expériences de son voisin de paillasse sur un champignon : le penicillium notatum.
Ses utilisations médicales ne furent élaborées que quelques années plus tard.
Afin de limiter l’antibiorésistance, la première étape de la lutte c’est la prévention des infections. En effet, tout traitement antibiotique comporte un risque de résistance bactérienne. Les personnes les plus menacées par les infections sont celles avec des défenses faibles contre les microbes tels que les nouveaux nés, les femmes enceinte, les patients hospitalisées, les personnes âgées, les personnes qui ont une maladie chronique etc
Une infection, c’est lorsque des microbes (bactéries, champignons, virus…) trouvent une faille dans les barrières naturelles de l’organisme de l’homme ou de l’animal, entrent dans le corps et l’attaquent.