Ce 21 septembre, c’est la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. D’après France Alzheimer, en France aujourd’hui, près de 3 millions de personnes sont directement ou indirectement touchées par la maladie d’Alzheimer : 1 nouveau cas diagnostiqué toutes les 3 minutes soient près de 616 nouveaux cas par jour.
La maladie d’Alzheimer comprend quatre phases au cours desquelles les symptômes s’entrecroisent.
La phase initiale (léger) c’est la première phase. La personne atteinte peut mener une vie relativement indépendante avec un minimum d’aide. Perte de mémoire à court terme : la personne se souvient encore des faits anciens.
La phase intermédiaire (modérée) c’est la deuxième phase évoluant sur une période de deux à six ans. Contrairement au stade précédent, le patient nie ou sous-estime ses difficultés. Il perd ses repères spatiaux et temporels. La présence d'un tiers devient vite indispensable pour gérer le quotidien. En effet, le patient ne reconnaît plus les objets usuels.
La phase avancée (sévère), c’est la troisième phase évoluant sur une période de deux à quatre ans. En plus des souvenirs récents, le patient oublie également les évènements survenus tout au long de sa vie. Le langage oral et écrit est dégradé de façon majeure, jusqu'au mutisme. La compréhension est quant à elle définitivement altérée.
La phase Terminale (très – sévère) c’est la quatrième phase, évoluant sur une période en moyenne de deux ans. La phase terminale dure en moyenne deux années. Le patient perd alors toute autonomie. Il ne peut plus communiquer ni se déplacer. L'évolution conduit irrémédiablement le malade vers un état grabataire. Grande fatigue, perte de poids et infections bronchiques entraînent le décès du patient huit à douze ans après le diagnostic de la maladie.